Ça commence à devenir une habitude: la municipalité de Saint-Amand-Montrond a encore tiré un trait rouge sur une de mes activités. Comme je l’avais annoncé ici il y a un mois, et de vive voix à plusieurs personnes intéressées par le sujet, mon projet de conférence “Dieux et religions antiques en Boischaut” pour la nuit européenne des musées a été rejeté, sans explication, par le service culturel de la mairie. Cette délicate attention s’ajoute à plusieurs autres: organisation d’une “conférence” sur une personnalité locale à la même heure et à quelques dizaines de mètres du petit théâtre où j’étais venu, pour les Journées du Patrimoine 2010, soutenir un association culturelle locale, absence de représentant officiel de la municipalité lors de l’inauguration de la série de conférences “Une heure, une œuvre”, début 2011, censure de mes photographies illustrant le scandale des antennes de vidéo surveillance dans le bulletin municipal...
Je le sais, j’ai des défauts. Je ne porte pas de cravate, j’ai des mauvaises fréquentations (artistes, pacifistes, inspecteur Columb Boischaut...), je préfère le Rock à l’opérette, je ne suis membre d’aucune association ou obédience influente, et, le pire de tout, je ne respecte qu’une seule hiérarchie, celle du ministère qui m’emploie.
Cette énième mésaventure ne m’inspire ni tristesse ni amusement, juste l’envie de relire Ubu roi, d’Alfred Jarry.
J’aurai bien, à l’avenir, le loisir de présenter cette conférence dans un cadre plus ouvert, ce ne sont pas les lieux pour travailler qui manquent dans la région.